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L’Interview : Cyril Fluckiger

Fraîchement arrivé cette saison à Beaune, Cyril Fluckiger est un jeune ailier ultra-dynamique. Il n’aura pas fallu longtemps avant que les entraîneurs de l’équipe première lui fasse confiance après des matchs très prometteur en Espoirs. Titulaire pour la deuxième fois dimanche dernier à Graulhet, retour avec lui sur son ressenti :

Bonjour Cyril, comment vas-tu ?

Ça va super !

Peux-tu nous parler de ton parcours dans le rugby et comment tu en es arrivé à Beaune ?

Alors pour mon parcours, j’ai connu et appris le rugby à Belfort dans le club de EMBAR. J’ai joué là-bas jusqu’au niveau de fédéral 3. En voulant m’essayer à un niveau plus haut je suis venu faire les détections pour jouer en espoirs à Beaune où j’ai été retenu.

Comment as-tu réagi en intégrant le groupe pro la première fois ?

Quand j’ai appris que j’intégrais le groupe pro pour la première fois j’ai ressenti un immense honneur ! Mais j’ai tout de suite également eu une pression de ne pas me rater.

Quelles sont pour toi, les qualités qui t’ont permis d’y parvenir ?

Les qualités qui m’ont permis d’arriver ici on été l’acharnement à me précipiter aux entraînements et ne pas baisser les bras. Mais rester motivé à venir s’entraîner tous les matins sans jouer reste quelque chose de difficile, il faut être fort mentalement pour s’accrocher.

Quelles sont les grosses différences avec les matchs en Espoirs ?

Les différences entre les espoirs et la première sont déjà visibles sur la qualité dans le jeu, tout est plus rapide et plus propre. Les gabarits changent également, on joue contre des adversaires plus vieux et plus expérimentés.

Tu es du genre stressé ou tu arrives à relâcher la pression facilement ?

Avant un match il y a toujours de la pression et du stress mais le rugby ne change pas, donc autantme relâcher et faire ce que je sais faire comme d’habitude.

Tu peux nous parler du match de Graulhet de ton point de vue ?

De mon point de vue Graulhet allait être un gros match car ils ne perdent jamais chez eux. Nous étions rentrés sur le terrain comme chaque week-end avec l’envie d’envoyer du jeu et c’est ça qui me plaît.

Comment vois-tu ton futur, rugbystiquement parlant ?

Pour mon futur je dois encore apprendre beaucoup pour m’améliorer, je suis jeune et il me manque de l’expérience que je commence seulement à acquérir.

Quels sont les joueurs qui t’inspirent et pourquoi ?

Un joueur qui m’inspire beaucoup est Cheslin Kolbe car malgré sa petite taille il parvient toujours à rester debout et battre son adversaire avec ses qualités et ses jambes.

Un mot pour la fin ?

C’est un honneur pour moi d’avoir la chance de jouer à ce niveau et de travailler dans ma passion !

Merci à toi

© Christophe Fabries